Besoin vs Crainte : Le paradoxe de la Lumière !

Besoin vs Crainte : Le paradoxe de la Lumière !

20 juin 2024

Vous avez besoin de lumière pour voir mais pourtant elle vous aveugle rapidement ?

Le paradoxe de la Lumière

C’est effectivement le paradoxe que vivent beaucoup de personnes en situation de déficience visuelle. La lumière est pourtant indispensable pour augmenter le contraste de ce que l’on regarde et donc permettre de le distinguer ! Les personnes malvoyantes ont donc un besoin de lumière supérieur en quantité et qualité aux personnes sans atteinte oculaire.  Pourtant, en fonction de la pathologie entrainant la déficience visuelle et de son avancée, ces personnes pourront souffrir de photophobie.

Qu’est-ce que la photophobie ?

La photophobie correspond à une sensibilité accrue à la lumière. Dans certains cas il peut s’agir d’une intolérance totale créant une « cécité » passagère. Pour mieux comprendre, imaginez-vous dans une voiture traversant un tunnel sombre pendant de longues minutes. Votre œil va alors s’adapter à l’obscurité. Au moment d’en sortir vous vous trouvez ébloui face au soleil, entrainant une large tache aveugle au centre de votre vision.

Cela fait le même effet qu’un flash puissant déclenché devant vos yeux, saturant les photorécepteurs de la rétine et empêchant une transmission neuronale correcte. Ce phénomène est alors normal, et vous n’êtes sûrement pas photophobe si la gêne n’apparait que dans ces situations exceptionnelles. Les personnes en situation de déficience visuelle, quant à elles, souffrent fréquemment de ce symptôme et notamment pour des niveaux de lumière bien plus faibles !

Quelles maladies entrainent de la photophobie ?

De nombreuses atteintes oculaires entrainent de la photophobie. Les plus fréquentes provoquant une déficience visuelle et de la photophobie sont :

  • La Cataracte
  • Le Glaucome
  • Les atteintes Rétiniennes (DMLA, Décollement de Rétine…)
  • Les atteintes Cornéennes (Dystrophies, Lésions…)

Qu’est ce qui provoque la photophobie ?

Tout d’abord, les symptômes sont une sensibilité accrue, créant des maux de tête, sensation de douleur ou brûlure oculaire, obligeant à plisser des yeux ou détourner le regard. Son processus d’apparition est variable, par exemple une personne avec une cataracte avancée sera gênée par la diffusion importante de lumière à travers son œil. Une personne avec une DMLA atrophique (sèche) aura quant à elle, une diffusion horizontale sur une grande partie des cellules voisines. Enfin, les neuropathies comme le glaucome provoqueront une altération de la contraction de la pupille car le message nerveux sera moins efficace (atteinte des nerfs).

Quelles sont les solutions ?

Evidemment, il est primordial de traiter une pathologie si elle est présente. Puis faire un bilan avec votre Ophtalmologiste ou un Professionnel de santé expert en Basse Vision, qui étudiera les seuils de lumière acceptables, et vous équipera avec des verres adaptés. Il existe notamment des filtres teintés permettant de sélectionner une partie de la lumière afin de limiter l’éblouissement. Aussi, il sera important d’adapter votre éclairage en fonction de vos tâches visuelles. Une lampe avec un variateur de température de couleur et d’intensité (comme Polux 😊) est indispensable pour diminuer votre photophobie !

De la lumière oui… mais pas n’importe laquelle !

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